L’histoire de Puzeaux

Les habitants de Puzeaux sont appelés les Puzeliens depuis longtemps.

Une récente parution du Courrier Picard, le 14 novembre 2011, donne une autre version : Puzéens.

Alors choisissez !

Le terroir de 375 ha en 1855 est situé près de la route des Flandres et près de celle de l’Est, ce qui a valu au village des invasions de toutes sortes.

Son altitude est situé entre 84 et 87m au Moulin Lamy (actuellement entre la ferme Hecquet et l’autoroute).

1914-1918

Les allemands sont arrivés dans la matinée du 29 août 1914 ; après quelques jours ils se sont dirigés vers le Sud et ils revenus fin septembre pour occuper Puzeaux jusqu’en mars 1917.

Pendant ce temps, ils installent une deuxième ligne de défense permetant le contrôle de la gare de Chaulnes, un réseau de barbelés et de tranchées, dont une reliant l’église de Puzeaux à celle de Punchy (sur le terroir de Punchy existait un ascensuer à mitrailleuses).

Quatre batteries de canons et des nids de mitrailleuses dirigés sur Chaulnes, trois blockhaus à Omiécourt surveillant les voies ferrées stratégiques : Amiens / Tergnier, Péronne / Roye, un ouvrage fortifié « la tour » vers Punchy et un hôpital souterrain vers Bel Air complétaient le dispositif.

  • Bataille de la Somme le 1er juillet 1916 jusqu’au 18 décembre 1916
  • « Royaume des morrs » jusqu’en mars 1917
  • Bataille du Kaiser du 21 mars 1918
  • Puzeaux fut libéré le 18 août 1918

Puzeaux au cours des âges

L’école

Ancienne école d’avant la première guerre mondiale.

Un plan de 1878, conservé aux archives départementales, présente la future école mixte de Puzeaux dont la population est de 179 habitants à cette époque.

Jusqu’à l’année 1857, l’école et le logement de l’instituteur n’étaient que des masures couvertes en chaume.

Dans les années 1950, il y eut une forte poussée démographique. Une soixantaine d’enfants étaient scolarisable, ce qui entraîna la construction d’une seconde classe qui fut inaugurée en 1959 et qui fut fermée définitivement en 2005.

L’église

En 1918, l’église et le cimetière qui l’entourait, sont détruits. La reconstruction de l’église, en briques et pierres, avec un plafond en bois en forme de bateau renversé, fait l’objet en 1925 de dommages de guerre demandés à la Commission officielle pour la somme de 160 335 francs.

Elle débutera en fin des années 20 avec l’aide de la coopérative diocésaine.

La Maison de la Culture

Puzeaux avait sa « Maison de la Culture »… C’est ainsi que les habitants avaient baptisé le café épicerie que tenait Mme Nortier.

Chaque soir, comme dans tous les villages, les hommes venaient, davantage pour se rencontrer, discuter, se renseigner sur les événements gais ou tristes du village que pour boire.

Le plus drôle, c’est que cette appellation figura bientôt dans les convocations liées aux matchs de tennis de table qui se situaient à un haut niveau (les filles jouaient en championnat de France). Tant et si bien, qu’un beau dimanche, une équipe parisienne venant les rencontrer fit plusieurs fois le tour du village à la recherche d’un bâtiment prestigieux.

« Pour en parler, il faudrait écrire un livre, il y a tant à dire »

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